Accueil » Au BC Orchies, professionnalisme se conjugue avec ambition

À l’heure où le basket français regorge de clubs talentueux, le BC Orchies, qui évolue en Nationale 1 (troisième échelon national) depuis la saison 2016-2017, prépare cette nouvelle saison avec un projet réfléchi. Entre mercato chargé et cadre propice à la réussite, découvrez le club et ses ambitions.

UN CLUB AMBITIEUX QUI FAIT PEAU NEUVE

Lors des amicaux, Augustinas Venckus a fait forte impression auprès des supporters

Auteur d’un mercato mouvementé (le club a enregistré l’arrivée de 9 nouveaux joueurs dont Mike Benhamed et Joe Burton, ainsi que d’un nouvel entraîneur, Ludovic Pouillart), le BC Orchies aborde cette nouvelle saison avec des objectifs précis et assumés. « L’objectif est d’être rigoureux à chaque match et d’aller le plus loin possible », explique Dahaba Magassa, qui arrive en prêt en provenance de l’ADA Blois, club qui vient d’accéder à la Betclic Élite.
Les joueurs de Ludovic Pouillart ne seront pas là pour faire de la figuration. D’ailleurs, le BCO a déjà remporté six de ses huit matchs de préparation jusqu’ici. Ils se sont notamment imposés deux fois dans le derby historique face à Boulogne (NM1), également contre Maubeuge et Liévin (NM2), mais ont chuté face au promu et voisin de Berck ainsi que contre Loon-Plage. Pas de quoi s’enflammer, mais des enseignements sont d’ores et déjà à tirer. « Pour l’instant, les résultats sont positifs, même s’il reste beaucoup de travail, parce que c’est une équipe de 10 nouveaux joueurs. Je considère aussi Joffrey Verbeke, au club depuis 17 ans, comme un nouveau joueur, car c’est le seul rescapé de l’équipe de l’année dernière et je souhaite qu’il évolue avec mes systèmes. Mais quand tu gagnes, cela engendre de la confiance et vient mettre du crédit à ce que tu fais aux entraînements », commente l’entraîneur orchésien.

De plus, ce système de matchs amicaux permet de préparer les joueurs au rythme particulier de 2 matchs par semaine en NM1, mais favorise également la dynamique de groupe, la création d’automatismes et sert à construire une alchimie au sein d’un collectif tout nouveau. « Cela fait plus de 3 semaines qu’on travaille tous ensemble et humainement, ça se passe super bien », précise Ludovic Pouillart.
Après l’accession en Nationale 1 en 2010, le BCO a effectué un passage éclair de trois saisons en Pro B, avant de retrouver leur championnat actuel en 2016. Le club créé en 1922, et qui fête donc son centenaire cette année, a atteint le premier tour des play-offs l’année dernière. Ils s’y sont inclinés contre La Rochelle (2-0), futur champion des play-offs et ainsi promu en Pro B pour cette nouvelle saison. « Nous avons fait un tour de playoffs l’année dernière. Cette année, une place dans les 5 premiers dès la première phase est vivement souhaitée », assure le président Frédéric Szymczak.

DES INFRASTRUCTURES PERFORMANTES

Club de supporters du BC Orchies, les Bugs sont fidèles et animent la Contact Pévèle Arena

En premier lieu, l’équipe évolue dans la superbe Contact Pévèle Arena, un lieu d’une capacité de 5 000 places, qui fait de celui-ci la deuxième plus grande salle du championnat, derrière Le Kindarena de Rouen. Cette enceinte, située dans Orchies, est louée à l’année par le club. « On est super bien encadrés au niveau des infrastructures. On a un cadre idéal pour bien travailler », affirme Dahaba Magassa, arrière-meneur du BCO. Le club souhaite donner aux joueurs le meilleur environnement possible pour réussir à ce niveau très compétitif. Mike Benhamed peut, de son côté, témoigner de l’intensité du championnat. « C’est un championnat et une poule très relevés, donc il va falloir être concentrés toute l’année afin d’aborder chaque match comme une finale si on veut atteindre nos objectifs », confie-t-il. En effet, le joueur qui arrive tout droit de Cergy connaît bien la NM1 et ses exigences. Orchies sera le cinquième club avec lequel il dispute ce championnat. « L’année dernière était une saison inoubliable avec des playoffs à la clé. Toute expérience est bonne à prendre et j’espère pouvoir aider l’équipe un maximum grâce à ça », ajoute-t-il.
Les joueurs pourront également compter sur le soutien sans faille de leur groupe de supporters, Les Bugs, toujours présent pour encourager son équipe favorite. Ils suivent également l’équipe réserve qui évolue en Nationale 3, preuve une nouvelle fois de leur attachement pour le club. Ce groupe de fans est présent à chaque match de l’équipe fanion, muni de tambours et de maillots aux couleurs orchésiennes. Par ailleurs, la Contact Pévèle Arena accueille entre 1500 et 2500 spectateurs les soirs de match et jusqu’à plus de 3000 lors du derby du Nord face à Boulogne. Justement, le BCO lancera sa saison en NM1 à Boulogne le 27 septembre, avant de les recevoir le 6 décembre. Un rendez-vous à ne pas manquer.

FRÉDÉRIC SZYMCZAK : « POUVOIR MONTER EN PRO B »

Président du BCO depuis 2016, Frédéric Szymczak est ambitieux pour son club

Frédéric Szymczak, président du BC Orchies depuis 2016, se confie sur les objectifs de la saison à venir et sur l’état d’esprit du groupe, totalement différent de l’année précédente.

Comment abordez-vous cette nouvelle saison en NM1 ?

Frédéric Szymczak : Comme vous l’avez vu, nous avons changé d’objectifs, car cette année, nous avons décidé de changer 9 joueurs ainsi que l’entraîneur. Le coach est un gagneur et n’envisage aucunement de perdre un match. Cela vous donne l’état d’esprit du club. La saison prochaine devrait être une saison où, grâce à la rigueur qui va s’installer et avec de nouveaux entraînements individuels créés, le niveau d’exigence sera un peu plus élevé. Nous attendons que nos résultats soient bien meilleurs ! Nous espérons jouer une demi-finale ou une finale de play-offs pour pouvoir monter en Pro B.

Quelle atmosphère règne au sein de cette équipe entièrement renouvelée ?

F.S : Concernant l’acclimatation des nouveaux joueurs, elle s’est très bien réalisée. D’une part, ce sont des joueurs qui ont un QI basket très élevé, donc ça facilite les relations entre les joueurs. Aussi, sur les neuf recrues, tous connaissaient parfaitement l’entraîneur, ce qui facilite l’entente entre les joueurs, puisqu’ils parlent le même langage : le basket de Ludovic Pouillart. Nous avons aussi fait des activités paintball et une visite au RC Lens. Cela a aidé à souder encore plus le groupe. Enfin, avec les Nordistes que l’on a recrutés (Thomas Van Ounsem est belge, Anthony Prugnières et Aurélien Rigaux sont du Nord de la France), cela facilite aussi les relations entre les joueurs.

Crédits photos : Doriane Michalak / BC Orchies et Jérôme Acker / Les Bugs

Mathis Landais

(3 commentaires)

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :