Après une journée de repos bien méritée, les coureurs ont attaqué cette 11ème étape du Tour de France au départ d’Albi pour se diriger vers Toulouse et probablement un sprint massif. A l’arrivée, l’Australie est à l’honneur avec Caleb Ewan vainqueur, retour sur cette journée plutôt tranquille ici !
Le profil de l’étape :
Analyse de l’étape : Aucune difficulté à noter sur ce profil qui convient parfaitement aux sprinteurs avec une arrivée dans une grande ville qui sera sans “danger”. Les purs sprinteurs tels que Groenewegen ou Viviani font figure de favoris !
Dès le kilomètre 0, quatre coureurs prennent la poudre d’escampette sans que le peloton ne bouge d’un iota, ces noms sont connus pour leurs barouds’ : Anthony Perez (FRA, Cofidis) qui est régional de l’étape, Stéphane Rossetto (FRA, Cofidis), Lilian Calmejane (FRA, Total) originaire d’Albi et Aimé de Gendt (BEL, Wanty). Ces 4 hommes ont vu leur avance augmenter au fil des kilomètres sans pour autant décoller, ce qui va provoquer leur perte en fin d’étape puisque les équipes de sprinteurs augmenteront forcément la cadence du peloton pour préparer au mieux un sprint massif.
Deux côtes ont été traversées et remportées par Anthony Perez sans grand enjeu pour le maillot à pois rouges, de même pour le sprint intermédiaire qu’il remporte également sans combat. Dans le peloton, Peter Sagan (SLQ, Bora) assure l’essentiel en se plaçant derrière Elia Viviani (ITA, Deceuninck), il demeure toujours ultime favori pour le maillot vert. A 50km du terme, l’échappée tient à 1 minute le peloton mais reste en sursis, alors que peu après une chute met à terre des coureurs comme Nairo Quintana (COL, Movistar) ou encore Richie Porte (AUS, Trek).
Ces leaders reviendront dans le peloton quelques instants plus tard, mais Niki Terpstra (PBS, Total) est contraint à l’abandon ce qui réduit son équipe à 7 coureurs. Devant, Aimé de Gendt décide de distancer ses compagnons d’échappée pour filer seul et tenter de remporter l’étape en solitaire, ce qui enrage Stéphane Rossetto du fait que le belge n’ait pris que peu de relais. A 4,5km, de Gendt est repris et est élu combatif du jour, il laisse place aux trains des sprinteurs et notamment celui de Jumbo-Visma. Caleb Ewan partira tard mais doublera Groenewegen pour s’adjuger la victoire à Toulouse devant le néerlandais et Elia Viviani, Peter Sagan est au pied du podium mais surtout cette étape récompense la persévérance de l’australien sur les sprints !
Notre avis : Un des plus beaux sprints de cette édition 2019 du Tour sans aucun doute, Ewan a été impérial et très stratège alors qu’il n’a pas le meilleur train pour l’accompagner. Cet australien a de grandes chances de rééditer sa performance à l’avenir !
Crédits photos : le Télégramme, le Tour et Sport.be