Allez, un petit peu d’interviews ça fera pas de mal ! Pour enchaîner avec le grand talent Sean Cuenin, on a essayé de vous sortir le grand jeu ! Aujourd’hui, ce jeune joueur de 2002 a été titré en Tennis Europe U16 en double et depuis ce moment-là, nous l’avons repéré ! Il se fait discret, il trace son chemin, mais le voici chez nous !
Portrait
Nom : Andrianaly
Prénom : Dylan
Âge : 15 ans
Ligue : PACA
Débuts au tennis : 7 ans
Classement Français : 2/6
Meilleur performance française : 1/6
Coach(s) : Stéphane Massa (Tennis) et Alexis Moreau (Physique)
Titre(s): 3 (dont Champion départemental 2017 et Mouratoglou Double TE Cat.3)
Plus grosse victoire française : Andrianaly b. Frequelin (FRA, classé 1/6, Antibes) : 6-3/6-4
Pour compléter au mieux cette introduction, voici l’interview de Dylan, qui revient sur 2017 en détails ou encore sur ses plus beaux moments
Bonjour Dylan, merci d’avoir accepté notre invitation
Si tu devais te décrire en 3 mots…
Dylan : Je dirais comique, sérieux et mauvais perdant.
Quelle est ta plus belle victoire jusqu’ici et pourquoi ? Parles nous un peu de ce moment :
Dylan : Une de mes plus belles victoires est contre Bastien Rieme (1/6) au TC Monaco, je gagne 6-3/4-6/7-6 dans un combat très physique avec beaucoup d’échanges de 10 frappes au moins. Mon adversaire a crampé dans le tie break et je m’en sort 7-5 après 3 heures de match. Je ressentais beaucoup de stress dans ce tie break parce qu’au deuxième set, je dois conclure donc si je perdais au fond de moi je n’aurais pas été bien. C’est une forte émotion quand même de gagner 7-6 au der !
Comment t’es-tu senti en 2017 ? Qu’attends-tu de toi en 2018 précisément ?
Dylan : Début d’année 2017 avec le premier tournoi de l’année, qui veut dire premier match, où j’ai joué en contre sur un TMC et je l’emporte 7-5 dans le 3ème set en ayant été mené 5-0 et sauvant une balle de match. Selon moi ce match pouvait être bon signe pour la suite de la saison, chose faite car derrière j’enchaîne avec ma plus grosse victoire de l’année en perf avant de perdre en compression. Puis en fin d’année je termine sur un gros palmarès, pas loin du 1/6 c’est dommage. J’attends de moi en 2018 une évolution complète de mon jeu, avoir un changement dans le contenu à développer et que des coups faibles puissent devenir des points forts, comme être plus agressif en essayant de plus conclure au filet et faire plus de points avec mon service.
L’année prochaine, vers quel type de tournois vas-tu te diriger ? Qu’est-ce qui justifie ton choix ?
Dylan : L’année prochaine, je vais me diriger vers des ITF Juniors pour aller chercher mes premiers points car les Tennis Europe ne sont plus intéressants. Dès que j’aurai mes premiers points, je vais faire un maximum de Juniors pour essayer à mes 17 ans de faire les Grands Chelem ITF.
“Je ne montre jamais de signe de fatigue”
Où se situe ta structure d’entraînement actuelle ? Racontes nous un peu tes journées, ta scolarité etc…
Dylan : Ce sont des entraînements encadrés mais ce n’est pas vraiment une structure, je m’entraîne 2h par jour en tennis et physique 3 fois dans la semaine, sans oublier l’école trois fois cours avec un professeur sinon tout seul.
Quelles sont les caractéristiques de ton jeu ? Peux-tu distinguer tes forces et tes faiblesses ?
Dylan : Je suis un métronome du fond de court, je contre et mes points forts sont le revers de fond et le coup droit décalage. Je suis assez constant physiquement, je ne montre jamais de signe de fatigue tout au long d’un match et mes faiblesses sont le service et la volée, pas encore assez bien bloquée.
Tu es actuellement dans la Ligue de tennis de PACA. Est-ce que le niveau là-bas est trop élevé et dirais-tu que c’est la meilleure ligue de France et pourquoi ?
Dylan : Nous avons une ligue forte mais je ne sais pas si nous avons la ligue la meilleure de France.
Le meilleur 2002 est -4/6 et tu es 2/6. Considères-tu que devenir pro est dorénavant « impossible » ?
Dylan : Non pas du tout, sinon je n’aurais pas été au CNED. Je ne lâcherai rien car il y a juste 4 classements d’écart et ce n’est pas énorme, mais il ne faut pas oublier que Harold est au Pôle France, et très bien encadré ça joue beaucoup.
Quel serait ton rêve le plus cher ?
Dylan : Mon rêve le plus cher est de gagner Roland Garros, donc automatiquement je serais dans le top 50, ce qui réalise aussi mon rêve de gagner ma vie grâce au tennis.
Comment vois-tu l’avenir jusqu’à tes 18 ans ?
Dylan : Jusqu’à mes 18 ans, je me vois encore progresser dans le classement français et avoir mes premiers points ITF et pouvoir parcourir ce circuit.
Merci Dylan pour ta disponibilité et toutes tes réponses. A bientôt !
Crédits photos : Dylan Andrianaly
Les Reporters Incrédules – 30 Décembre