Accueil » En attendant…Florian Richard-Andrade

A peine la saison sur route commencée chez les juniors que l’épidémie de coronavirus stoppe tout, hormis pour certains comme Florian Richard qui ont eu une période de cyclo-cross cet hiver. Ce jeune coureur polyvalent a déjà un petit palmarès à son actif et incarne l’avenir de sa génération, nous vous le faisons découvrir !

Portrait

Nom : Richard-Andrade

Prénom : Florian

Âge : 17 ans

Région : Île-de-France

Débuts au cyclisme : 6 ans

Podium(s) : de nombreux podiums

Victoire(s) : 130 (dont champion de France 2018 en cadets 2)

Équipe actuelle : US Métro Transport / Van Rysel – AG2R La Mondiale U19

Spécialité : Cyclo-cross

En agrément de ce petit portrait, voici l’interview de Florian qui revient sur ses plus beaux souvenirs, son expérience au sein de Van Rysel ou encore ses entraînements

Si tu devais te décrire en trois mots…

Florian : Persévérant, courageux et travailleur.

Quelle est ta plus belle émotion dans le cyclisme et pourquoi ?

Florian : Je pense que c’était aux championnats de France de cyclocross en Bretagne quand j’étais cadet 2 car il y avait toute ma famille, mes deux parents et ma petite sœur donc c’était sympathique.

Combien de temps t’entraînes-tu par semaine notamment pendant ce confinement et comment arrives-tu à gérer l’entraînement ?

Florian : En semaine classique quand il y a école je fais entre 7 et 9 heures d’entraînement de sport, sinon en ce moment avec le confinement je fais principalement du home trainer sur l’application Zwift pour que ça soit plus ludique et un petit peu de PPG, c’est du renforcement musculaire, abdominaux etc.

2 (Audrey Waltisperger)

Tu es actuellement dans l’équipe Van Rysel – AG2R La Mondiale U19, en quoi cela consiste et qu’y fais-tu ?

Florian : Je suis dans le club US Métro Transport et je dispose en plus de l’aide de la filière AG2R La Mondiale pour les juniors. Concrètement, cela consiste à faire des stages en plus de mon équipe, à découvrir une nouvelle expérience du vélo un petit peu plus poussée que dans mon club, à faire des courses à l’étranger, à partager des sorties avec différents collègues de toute la France etc. Au total, nous sommes 17 coureurs dans toute la France et dans deux catégories donc c’est sympathique car ça fait découvrir de nouvelles choses, de nouvelles mentalités et ça me plait bien. C’est ma deuxième année, j’ai fait toute l’année junior 1 avec eux et j’en suis à ma deuxième année. Je ne sais pas si je vais pouvoir courir avec eux à cause du confinement mais si on arrive à s’en sortir assez rapidement, je ferais l’été avec eux et je ferais deux/trois courses je pense.

En 2018, tu as été deux fois champion de France, qu’est-ce que cela représente pour toi ?

Florian : J’ai eu deux fois le maillot de champion de France et honnêtement c’est génial ! La première fois c’était l’un de mes plus beau souvenirs car je m’y attendais un petit peu on va dire en étant un peu le « favori » de la course. Comme il s’agissait de mon premier maillot, ça restera à jamais gravé dans ma mémoire. La deuxième fois, je n’avais pas du tout de préparation car je rentrais de course, j’étais parti une semaine en vacances avec ma famille en Bretagne et la veille de la course j’avais fait des activités nautiques donc je ne m’y attendais pas. Ça m’est un peu tombé dessus et ce n’était pas un soulagement, mais je l’ai pris et j’étais heureux. Je me suis dit que j’avais des capacités dans le vélo et que je pouvais faire de belles choses.

3 (Gus Sev)

“Ça fait découvrir de nouvelles choses”

Tu es allé aux championnats du monde cette année, comment est-ce que cela s’est passé ?

Florian : Je suis tombé malade courant novembre, j’ai eu la mononucléose et c’est arrivé au pire des moments on va dire puisque je préparais les championnats d’Europe et juste avant de partir, j’appelle le sélectionneur de l’équipe de France pour lui parler de l’organisation et le soir même j’apprend que je suis malade et que je ne vais pas pouvoir continuer ma saison. Ca a été une « vraie catastrophe » et je n’étais pas bien, j’étais dans mon lit et je ne pouvais rien faire car je devais me reposer et deux mois plus tard j’ai appris la nouvelle que je pouvais reprendre le cyclo-cross. J’ai donc repris les entraînements sérieusement et à la fin de la saison, j’ai pu participer aux championnats du monde qui étaient en Suisse. L’année dernière on m’avait déjà donné la chance de prendre de l’expérience, du coup j’ai fais les championnats du monde sans pression parce que je n’avais plus rien à perdre de toute façon ayant été malade trois mois auparavant. Jai pris le départ sans pression, je n’étais pas à 100% de ma forme non plus mais j’ai fait avec les moyens que j’avais et j’ai quand même ramené une belle huitième place. C’était inattendu, je ne pensais pas y aller donc je m’en satisfait.

Quels sont tes points forts en route comme en cyclo-cross ?

Florian : Mes points forts sur la route restent les parcours un peu vallonnés et les fin de courses, j’aime bien les finish car j’arrive à me surpasser et à me faire mal aux jambes comme on dit. Après, je n’ais pas de parcours particulier en cyclo-cross que ce soit sec ou collant, peu importe. J’ai une petite préférence à mon avantage quand ce sont des terrains bien boueux avec des parties pédestres, ça m’avantage un peu car en course à pied j’arrive à sortir du lot.

4 (Gus Sev)

As-tu un modèle ou quelqu’un qui t’inspire et si oui, as-tu des points communs avec cette personne ?

Florian : Dans le cyclocross, j’ai une personne que j’admire que ce soit dans le vélo ou dans la vraie vie, c’est Steve Chainel. J’aime bien ce mec car quand on le voit, il a tout le temps le sourire et il est toujours en train de rire et ça j’apprécie. Après j’ai un peu comme toutes les autres personnes je pense Mathieu Van der Poel, le cycliste néerlandais, il est monstrueux enfin il n’y a pas de mots pour le décrire. Ce sont les deux personnes qui m’inspirent un petit peu chaque jour, je ne pense pas que j’ai de points communs avec elles mis à part que je pratique le vélo.

Quel est ton rêve absolu ?

Florian : Dans le vélo j’ai un rêve, je pense comme pas mal de personnes qui pratiquent le cyclisme, c’est d’en faire mon métier et de gagner des courses avec l’équipe dans laquelle je serais.

Que fais-tu de ton temps libre et as-tu d’autres passions ?

Florian : Alors moi j’ai très peu de temps libre et je suis à l’école à une heure de chez moi donc je prends beaucoup de transports en commun. J’ai beaucoup de travail avec les cours et le vélo mais ça m’arrive de jouer à la PS4 chez moi avec les copains quand j’ai du temps libre.

Merci Florian pour ta gentillesse et le temps consacré, bon courage à toi !

Crédits photos : Audrey Waltisperger et Gus Sev Photographie

 

Adélie Vasse – 28 mars

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