Accueil » En attendant…Loris Trastour

En cette année très particulière car tronquée notamment en cyclisme, les transitions entre catégories se retrouvent compliquées comme entre les juniors et les espoirs, cette dernière étant le dernier palier avant le monde professionnel. Le jeune Loris Trastour en est un exemple parfait, lui qui a signé cette saison au Chambéry Cyclisme Formation pour sa première année espoir, il se confie et se présente à nous.

Portrait

Nom : Trastour

Prénom : Loris

Age : 18 ans

Région : Auvergne Rhône-Alpes

Débuts au cyclisme : 2017

Victoires : 8 (dont la Bernaudeau Junior en 2019)

Podium : 15

Équipe actuelle : Chambéry Cyclisme Formation

Spécialité : Sprint / Rouleur

En agrément de ce petit portrait, l’entretien avec Loris s’ensuit où il aborde entre autres ses débuts originaux au cyclisme, ses meilleurs souvenirs ou encore son équipe

Contexte : cette interview a été réalisée pendant la période de confinement

Si tu devais te décrire en trois mots…

Loris Trastour : Humble, pessimiste et ambitieux.

Quelle est ta plus belle victoire et pourquoi ?

L.T : La Bernaudeau Junior en mars dernier. Ce qui la rend belle c’est déjà le prestige de la course. De plus l’année dernière, c’était vraiment une saison où j’ai progressé et la victoire est arrivée dès le début d’année ce qui prouve que ça a marché et que ça m’a mis en confiance pour la saison à venir.

Quand as-tu commencé le cyclisme ?

L.T : J’ai débuté en 2017. Je faisais du football et du ski alpin en compétition et j’en ai eu assez du foot car je trouvais ça un peu monotone et j’en faisais depuis longtemps. J’ai donc décidé d’arrêter le foot et il fallait que je fasse un autre sport. Je ne sais pas trop pourquoi j’ai choisi le vélo mais j’ai essayé de m’y mettre car j’aime bien tous ces sports d’endurance qui sont difficiles. Aussi, le vélo m’a plu. Maintenant, je fais toujours un peu de ski l’hiver mais je n’en fais plus en compétition car c’est compliqué de faire à la fois du cyclisme à haut niveau et du ski donc j’ai mis un peu de côté le ski alpin.

2 (Quéré)

Tu es actuellement en formation au CCF (Chambéry Cyclisme Formation), peux-tu nous en dire plus au sujet de ta formation ?

L.T : Je pense que c’est une très bonne structure pour les espoirs, pour les catégories de mon âge c’est une des meilleures en France d’ailleurs où les espoirs peuvent se retrouver. Je trouve la formation bonne car nous sommes tous ensemble à Chambéry, on est tous logés au même endroit et on vit ensemble. Je pense que ça favorise vachement la cohésion et sur le vélo ça se sent que l’union est plus grande. La structure met beaucoup de moyens en œuvre pour qu’on réussisse, c’est grâce à mes résultats en junior 2 l’année dernière que j’ai pu rentrer dans l’équipe.

Comment arrives-tu à t’entraîner malgré le confinement ?

L.T : On a notre entraîneur du centre de formation qui nous donne des séances chaque jour, c’est surtout axé autour du home-trainer et un peu de renforcement musculaire, gainage, etc. Cependant ça devient un peu long, on a hâte de pouvoir ressortir mais heureusement qu’on a l’application Zwift virtuelle, ça nous aide bien tout de même.

3 (Quéré)

“La structure met beaucoup de moyens en œuvre”

Quels sont tes points forts ?

L.T : Je dirais que, au vu de mon gabarit, j’ai de la force. J’ai aussi une bonne pointe de vitesse et j’essaie d’aller au bout de moi-même à chaque fois, que ce soit aux entraînements quand on fait des exercices ou en course. Je suis un peu un rouleur/sprinteur on va dire.

Est-ce qu’il y a une personne en particulier qui t’inspire ?

L.T : Oui j’aime beaucoup Philippe Gilbert, c’est un grand coureur et malgré son palmarès, il n’a pas pris la grosse tête et c’est beau. Après j’aime beaucoup les coureurs de classique car j’ai un peu ce gabarit de classicman, il y a aussi des coureurs français qui m’inspirent comme Julian Alaphilippe, Thibault Pinot, les mecs comme ça.

4 (CCF)

Quels sont tes futurs objectifs ?

L.T : Là déjà reprendre des courses serait un bon début. Sinon progresser un maximum puisque maintenant qu’on est en élite, le niveau est plus élevé et il faut essayer de passer le cap junior/élite. Nous sommes au centre de formation pour passer professionnels donc ce serait bien de signer un contrat dans les prochaines années. Sinon, une course qui me tient à cœur de gagner serait Paris-Roubaix.

Quel est ton rêve ultime ?

L.T : Faire une carrière professionnelle correcte avec de bons résultats sans taper l’excellence mais oui, faire une carrière correcte.

As-tu un plat spécial que tu manges avant chaque course ?

L.T : En général, je mange du riz et une tranche de jambon avec une compote. Trois heures avant la course, mais que ce soit à 9 heures ou à 17 heures, je mange ça.

Crédits photos : Chambéry Cyclisme Formation et Alizée Quéré

 

Adélie Vasse – 4 juin

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