Gaviria double la mise !

Avant de rejoindre les terres bretonnes de Sarzeau, les coureurs des différentes équipes ont du parcourir 195 kilomètres de plat, il ne faut pas oublier que c’était la dernière étape pour les sprinteurs avant demain et une arrivée accidentée à Quimper, un Colombien en a tiré profit, résumé ici !

Le profil de l’étape :

Analyse du profil : Une étape plate et comblée de suspense pour le vainqueur d’étape, un sprint massif est à prévoir en Bretagne et un seul point distribué pour la montagne, Dion Smith conservera son maillot

Dès le début d’étape, une échappée matinale se forme et se compose de 4 coureurs : Jérome Cousin (Direct Energie) et Anthony Perez (Cofidis) côté français, Dimitri Claeys (Cofidis) et Guillaume Van Keirsbulck (Wanty) côté belge, un match de football avant l’heure !
Les échappés ont pu y croire jusqu’au bout, puisque cette entente franco-belge a bien fonctionné pendant toute l’étape, mais le peloton a été cruel comme à son habitude et les fuyards n’ont pas pu se disputer la victoire, un remake de France-Belgique avant l’heure !

Contrairement aux sprints précédents, personne ne manquait à l’appel et nous avons pu donc assister à un vrai sprint massif entre costauds ! Comme lors du sprint intermédiaire, c’est Fernando Gaviria (QuickStep) qui l’emporte en patron devant Peter Sagan (Bora) et André Greipel (Lotto).
Une anecdote se vérifie depuis le début du Tour : chaque fois qu’un coureur a remporté le sprint intermédiaire sur une étape, il a gagné dans la foulée le sprint final, Gaviria pour l’étape 1 et 4 et Sagan pour l’étape 2 ! Greg Van Avermaet (BMC) conserve sa tunique jaune alors qu’encore une fois, Arnaud Démare est en difficulté, terminant 11ème aujourd’hui, en attendant une arrivée plus exigeante demain à Quimper !