Accueil » Gonzague, « une expérience humaine incroyable ! »

Après quelques vacances, les Reporters Incrédules sont bel et bien de retour et pour débuter notre “rentrée”, nous poursuivons notre saga Terre de Ballos, qui retrace le parcours de certains ramasseurs de balles à Roland Garros ! Aujourd’hui, c’est le jeune Gonzague qui nous fait le plaisir d’être à l’honneur, découvrez-le ici !

Présentation : Il se nomme Gonzague Cauche, 15 ans, futur élève de seconde et licencié au SPAC Tennis à Saint Philbert sur Risle, non loin de Pont Audemer. Depuis l’âge de 8 ans, il pratique le tennis et se classe 30/4, selon lui l’esprit mental qu’apporte ce sport est important et c’est ce qui le motive.
Sa devise : “Quand on veut, on peut !”

Après cette 1ère partie introductive, découvrez notre entretien avec Gonzague, il revient sur son aventure à Roland en tant que Ballos en détails et donne aussi des conseils

Bonjour Gonzague, merci d’avoir accepté notre invitation

Quelle est la plus belle émotion que tu garderas de ton aventure et pourquoi ? Qu’a-t-elle de plus par rapport à une autre ?

Gonzague : Ma plus belle émotion, je pense que c’est le fait de vivre une expérience humaine incroyable avec des personnes, on profite de chaque moment et c’est ce que je retiens de cette aventure. Mais aussi, tu es avec 250 autres ramasseurs que tu ne connais pas au début et au fil du temps, ça devient une grande famille et c’est incroyable !

Dans l’ensemble, comment se sont passées tes 3 semaines à Roland Garros ? Que retiendras-tu de cette période ?

Gonzague : Dans l’ensemble, c’est une expérience très physique car faut tenir le coup, ne pas lâcher, bien s’étirer aussi… Mais cela reste magnifique à faire, c’est génial d’avoir cette chance d’être ici, que du positif !

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“Il faut toujours être attentif et à fond”

Estimes-tu avoir bien ramassé, en quoi est-ce difficile comme « job » ? Quelles stars as-tu pu voir de près ou côtoyer ?

Gonzague : Il y’a certains jours où on se sent bien, on est à fond et tout passe, des journées parfaites donc mais aussi, d’autres jours où on a la fatigue qui est présente et qui se fait ressentir et cela se paye avec pas mal d’erreurs. C’est difficile dans le sens où il faut toujours être attentif et à fond ou encore suivre le score, j’ai pu tout de même rencontrer des stars, comme Rafael Nadal à deux reprises, Dominic Thiem, Grigor Dimitrov et j’en passe, c’est « énormissime » !

Parles-nous d’une journée type pour toi. Quels accès « privilégiés » as-tu au sein de Roland Garros, qu’as-tu découvert et que tu ne savais pas ?

Gonzague : En général, une journée type pour moi, c’est : lever à 6h30 suivi du petit déjeuner, j’allais en métro à Roland puis arrivé là-bas, on se dit tous bonjour et on regarde sur quel court on va aller. Le réveil du stade était vraiment notre premier acte de la journée, puis on se dirigeait vers notre court pour ramasser toute la journée dessus, avec bien sûr des pauses notamment pour aller manger au self ou pour le goûter.
En fin de journée, on se retrouvait dans les vestiaires et dans la salle de repos et ce qui était bien, c’est qu’on avait accès à tous les courts sans avoir besoin de faire la queue et on pouvait aussi payer avec notre accréditation les repas, sans oublier les entraînements des joueurs que l’on pouvait voir.

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Aurais-tu quelques petits conseils pour tes successeurs sur l’édition 2019 ?

Gonzague : Mes conseils seraient de bien se préparer physiquement, être sûr de pouvoir tenir trois semaines, avoir un roulé très régulier car c’est vraiment ce qu’ils recherchent, la régularité sera privilégiée, mieux vaut 9 roulés sur 10 à vitesse moyenne que 2/10 rapides ! Les roulés, c’est vraiment fondamental dans le choix.

Merci Gonzague de ta gentillesse et merci de nous avoir consacré du temps. A bientôt !

Crédits photos : Gonzague Cauche

Pavel Clauzard – 25 août

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