Après une journée éprouvante avec un final à la Planche des Belles Filles, le peloton a eu droit à une étape dite “de transition” entre Belfort et Chalon-sur-Saône. 230 kilomètres qui ont vu les sprinteurs se jouer la victoire et finalement Dylan Groenewegen triompher au terme d’un sprint haletant, résumé du jour ici !
Le profil de l’étape :
Analyse de l’étape : Une étape divisée en 2 parties avec en premier lieu quelques côtes répertoriées et dans un second temps une partie avec uniquement du plat dans les 90 derniers kilomètres. Aucun danger apparent pour les sprinteurs qui se disputeront certainement la victoire entre eux !
Sur ce type de profils, les échappées sont très souvent vouées à l’échec mais comme un vieux proverbe le dit, qui ne tente rien n’a rien ! C’est cette devise qui anime certains coureurs comme les 2 fuyards du jour que sont Yoann Offredo (FRA, Wanty) et Stéphane Rossetto (FRA, Cofidis), compagnons d’échappée mais aussi amis dans la vie. Ils n’auront été que tous les deux mais auront savouré leur journée à l’avant en comptant au maximum 5 minutes 30 d’avance.
Mais le peloton avait l’intention de faire respecter la logique du sprint massif, les équipes d’Elia Viviani (ITA, Deceuninck) ou encore de Caleb Ewan (BEL, Lotto) ont mené la danse et l’écart descendait logiquement au fil des kilomètres. Au passage du sprint intermédiaire, le peloton voit Sonny Colbrelli (ITA, Bahrain) prendre 15 points dans la course au maillot vert mais talonné de près par Peter Sagan (SLQ, Bora) qui domine allègrement ce classement.
C’est à 12 kilomètres que les deux hommes sont rejoints et que l’explication entre sprinteurs peut avoir lieu, Yoann Offredo finira par se voir attribuer le prix de la combativité qui est mérité au vu de sa prestation. Sur une route peu large, le sprint final sacre Dylan Groenewegen (PBS, Jumbo) qui devance sur un fil Caleb Ewan et Peter Sagan. Alors que le néerlandais était tombé en début de Tour, il montre qu’il est bel et bien en forme et paré à s’imposer sur des étapes, il aura encore de nombreuses occasions de le prouver !
Notre avis : Rien à redire sur cette étape, aucun suspens quand à l’issue fatale qu’est le sprint massif. Groenewegen remet les pendules à l’heure et montre qu’il est l’un des patron du sprint mondial, vu son destin en début de Tour de France il serait incroyable qu’il lève les bras aux Champs Elysées !
Crédits photos : l’Union, le Tour et ASO/Alex Broadway