Accueil » Journal de bord n°1 : Tanguy Thomas, un parcours déjà dessiné

Chaque samedi, vous aurez l’occasion de découvrir et de suivre l’un ou l’une de nos 10 ambassadeurs/drices au travers de son parcours, ses résultats, ses impressions et bien d’autres aspects. Le premier à inaugurer cette rubrique n’est autre que Tanguy Thomas, notre ambassadeur handball qui évolue à Sélestat en Proligue (équivalent de la 2e division). Sa période de confinement, ses débuts au handball ou encore la suite, il s’est confié à nous.

Quels débuts ?

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Dans le sport de haut niveau, les futures stars débutent généralement entre l’âge de 3 à 6 ans même si cela n’est pas une généralité. Tanguy, lui, c’est à 5 ans qu’il s’est lancé dans le handball. Un petit club familial situé à Froncles a été la terre de ses débuts, ce même club où son grand père était le président et où toute sa famille évoluait. Cependant, tout a basculé dès l’âge de 14 ans où il a intégré le pôle espoir handball de Reims, l’un des meilleurs de France et surtout gage de réussite dans un processus de formation pour combiner le sport et le scolaire.

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Par la même occasion, Tanguy est parti jouer à un niveau supérieur à Troyes en -18 ans France puis à l’échelle pré-nationale. Après sa dernière année au CREPS de Reims, il a eu l’opportunité d’intégrer le centre de formation très réputé en Alsace de Sélestat, équipe qui évolue en Proligue soit l’équivalent de la Ligue 2 en football. Tout s’est bien déroulé, il a pu effectuer de nombreuses rencontres avec les équipes de jeunes et la réserve pour enfin arriver au premier graal : le contrat centre de formation ! L’année dernière, il a pu le signer alors qu’il est haut-marnais (département de la ville de Chaumont), il s’agit là d’une première pour quelqu’un titulaire de ce type de contrat à la suite d’un pôle espoir. Comme quoi, il y a une première à tout !

Et le confinement ?

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Comme tout le monde durant cette période, Tanguy a fait de son mieux pour s’occuper et autant dire qu’il ne manquait pas de temps ! Même si les matchs et les entraînements ont été stoppés, il a su trouver différents moyens pour s’entretenir et avoir des occupations. En premier lieu, il est allé travailler de nuit dans un supermarché Leclerc où travaille également sa mère, il était au secteur du drive. Son rôle était plus qu’essentiel car comme on le sait, beaucoup de personnes ont été chercher leurs courses au drive pour plus de facilités.
En dehors de cette nouvelle activité exceptionnelle, Tanguy s’entretenait physiquement avec un programme bien chargé et organisé. À 14 h, il se réveillait pour aborder une journée normale comprenant entre autres une séance de musculation pour ensuite travailler de 20 h à 3 h du matin. Ce fut son rythme de vie pendant les 3 mois chaque semaine avec pour seul jour de repos que le samedi.

À quoi va ressembler la suite ?

5 (Bocquenet)

Après le déconfinement, une course contre-la-montre s’est enclenchée avec pour objectif une grosse préparation physique durant tout le mois de juin dans les salles de musculation. L’objectif était notamment de reprendre quelques kilos pour la nouvelle saison. Puis Tanguy est parti se ressourcer chez un ami à lui à Bordeaux, les entraînements reprennent en cette fin de mois de juillet avec Sélestat. La reprise du championnat de Proligue est pour le moment programmée au 2 octobre, sous réserve de huis-clos ou de nouvelles contraintes. D’ici-là, nous souhaitons bon courage à Tanguy pour sa reprise !

Crédits photos : Tanguy Thomas et Frédéric Bocquenet

 

Pavel Clauzard – 26 juillet

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