Accueil » Portrait de Bruno Luzi

Nous vous avons déjà parlé du FC Chambly à de nombreuses reprises à travers des envoyés spéciaux, et aujourd’hui nous faisons un zoom sur son entraîneur qu’est Bruno Luzi. Il nous parle dans son interview de l’avenir, de la fin de saison ainsi que du parcours en Coupe de France, à découvrir juste ici !

Portrait : Bruno Luzi est un entraîneur français avec des origines italiennes, né en 1965 à Mandres les Roses, il est donc âgé de 52 ans. Pour commencer, il a été joueur de 1979 à 2001 dans des clubs comme Chantilly, Creil, Dunkerque et surtout Chambly où il resta 12 ans. Il succède à son frère Fulvio qui devient lui président du club.
Petit à petit, le club se renforce et monte les échelons petit à petit, jusqu’au National en 2014 qui restera le meilleur championnat que Chambly a joué à ce jour. A ne pas oublier le parcours en Coupe de France cette année, qui a vu le FCCO se hisser en 1/2 finales contre les Herbiers mais malheureusement la mort de son président emblématique et père des frères Luzi, Walter, juste après Strasbourg – Chambly.
C’est plus compliqué en Championnat, le club a souvent flirté avec la zone rouge mais enchaine une bonne série qui pourrait maintenir Chambly, qui changera peut-être d’entraîneur si Bruno Luzi s’en va en Italie ! Découvrez son interview vérité !

Après ce petit portrait d’introduction, voici notre entretien avec Bruno qui revient sur son avenir dans l’Oise, le parcours en Coupe de France ou encore le National

Bonjour Bruno, merci d’avoir accepté notre invitation

Si tu devais te décrire en 3 mots…

Bruno : Bâtisseur, tacticien et meneur d’hommes.

Tu entraînes Chambly depuis 2001, as-tu des diplômes d’entraîneurs et si oui lesquels ?

Bruno : Oui bien sûr, j’ai jusqu’au DES (Diplôme d’Etat Supérieur),c’est le troisième niveau sur les 5 possibles.

Il reste deux matchs à jouer en Championnat, contre Béziers et Lyon-Duchère. Le club n’est pas assuré du maintien, comment vas-tu gérer cette fin de saison ?

Bruno : On espère surtout en terminer dès ce soir avec la réception de Béziers, même si c’est un prétendant à la Ligue 2, mais l’occasion est belle pour nous de finaliser notre maintien à domicile.

Cette saison, vous avez été plus performant à l’extérieur qu’à domicile, avec 22 points marqués contre 18. Comment expliques-tu cela ?

Bruno : Simplement chez nous le terrain est plus petit (les installations sont une des raisons qui pourraient pousser Bruno Luzi à quitter le club), alors les équipes viennent et restent derrière, elles attendent pour nous contrer alors qu’à l’extérieur, il y avait de plus grands espaces et vu les caractéristiques de notre équipe, on s’exprime mieux.

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Tu est fidèle au club créé par ton père et désormais présidé par ton frère, en ce moment on t’annonce ailleurs notamment du côté de l’Italie (Vicenza en Série C, où un projet autour d’un investisseur français serais mis en place), ou même peut-être en Ligue 2, est ce qu’un départ peut-être envisagé ?

Bruno : Bien sûr.
Dès cette été ?
Bruno : Dès cette été oui !

Le parcours de Chambly en Coupe de France est-il ta plus belle émotion dans le football ?

Bruno : Non pas la plus belle émotion, j’en ai connu pas mal par ce qu’on a eu beaucoup d’accessions et on a déjà fait de bons coups en coupe, même si c’est vrai que cette saison ça a été un beau parcours oui !

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“J’ai plein de bons souvenirs jusqu’à présent”

Donc si ce n’est pas la Coupe de France, quelle est la plus belle émotion que tu as vécu dans le foot ?

Bruno : J’ai plein de bons souvenirs jusqu’à présent, je ne saurais pas en mettre un avant l’autre mais j’ai connu beaucoup de belles émotions avec Chambly.

Comment avec toute l’équipe as-tu abordé les matchs au fur et à mesure que vous vous rapprochiez de la grande finale ?

Bruno : On les abordait toujours pareil, du premier tour jusqu’à la demi-finale, on a préparé nos matchs sérieusement pour passer les tours en ne négligeant rien. Parce que souvent lorsque vous jouez contre des équipes classées plus bas, ça semble facile et pourtant c’est là qu’il y a des surprises, donc en fait on est restés sérieux et disciplinés.

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Après la défaite contre Les Herbiers, étais-tu déçu car vous aviez réussi à sortir Strasbourg au tour précédent et là vous échouez aux portes de la finale contre une équipe de votre championnat ?

Bruno : Bien sûr, après voilà on savait que c’était du 50/50 et d’ailleurs ça a été ça à peu près tout le match, ils ont mis les occasions et nous pas alors qu’on les a eu ! Ils ont eu de bonnes décisions vidéos, ça s’est joué à pas grand chose et puis surtout ils ont eu l’apport du public et l’importance du domicile dans ces cas-là, avec 34 000 spectateurs acquis à leur cause, clairement un plus pour eux qui change la donne.

T’inspires-tu d’autres entraîneurs pour coacher ton équipe ?

Bruno : Non, il faut être soi-même, on peut pas s’inspirer d’autres parce que sinon on commence à ne plus être soi-même et à copier quelqu’un alors qu’on ne l’est pas ! C’est compliqué donc non moi je suis moi-même.

As-tu quand même une idole en tant qu’entraîneur ?

Bruno : Non pas spécialement, il y a beaucoup d’entraîneurs pour qui j’ai beaucoup de respect pour tout ce qui se fait là-haut, je n’ai pas spécialement une idole en particulier.

Quel est ton rêve absolu en tant qu’entraîneur ?

Bruno : J’aimerais bien entraîner en Ligue 1, au plus haut niveau quoi !

Merci Bruno pour ta réactivité et le temps que tu nous as consacré. A très bientôt et bonne chance !

Crédits photos : Top Mercato, L’Equipe, Foot National et Ouest France

 

Les Reporters Incrédules – 4 Mai

 

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