Accueil » Mais que se passe-t-il pour le judo français à l’INSEP ?

Après la grève des fonctionnaires contre la réforme du travail d’Emmanuel Macron, ce sont des judokas membre de l’INSEP qui ont protesté à travers une grève ! La raison ? Les Mondiaux de Budapest, les tensions avec la fédération entre autres, contribuent à un problème difficilement réglable ! Point de la situation ici !

Une grève entre le 9 et le 10 octobre à noter !

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La plupart des judokas français ont donc fait grève lundi 9 et mardi 10 octobre (seulement le matin), afin de protester conte une nouvelle règle de la FFJ (Fédération Française de Judo) interdisant aux entraîneurs des clubs des athlètes de venir coacher à l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance), là où sont entraînés les sportifs au niveau national. Cette désertion des dojos cd l’INSEP par les judokas est d’autant plus embarrassante, sachant que les équipes nationales du Maroc et d’Azerbaïdjan étaient reçues comme invitées internationales lundi 10 octobre.
Seuls six sportifs, quatre hommes (dont Teddy Riner, voulant se préparer aux mondiaux toutes catégories de Marrakech) et deux femmes, ont été présents pour les accueillir.

Quelles motivations ?

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Les résultats des Mondiaux de Budapest jugés catastrophiques, ont augmentés les tensions entre les entraîneurs nationaux et les entraîneurs de clubs (35 environs). En effet, on a accusé ces derniers d’avoir été trop présents lors des entraînements nationaux et donc d’être la cause des récents mauvais résultats. L’accès à l’INSEP, qui était déjà limité depuis un an, leur ayant été réduit à seulement deux par semaine et uniquement en tant qu’observateurs, et donc sans autorisation de coacher, les coach des clubs ont donc invité leurs athlètes à protester.
Ceux-ci ont bien évidemment suivi pour la plupart le mouvement. Ils se sont ensuite mis à protester pour de multiples autres raisons comme par exemple contre la façon de sélectionner en Equipe de France ou encore contre la manière de prendre en charge à l’INSEP le logement ou la restauration.

Des solutions proposées…

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Ce mouvement a été interrompu mardi matin et une réunion organisée le soir même à 19 heures avec la présence du président de la FFJ et les présidents de clubs (une vingtaine de clubs environ). Ils ne s’y sont pas entendus, mais les clubs ont quand même obtenu à la suite de cet entretien que leurs entraîneurs participent de nouveau aux entraînements nationaux, une charte pour équilibrer les responsabilités avec les entraîneurs nationaux a été proposée et il a été évoqué en plus de créer un syndicat des clubs et un des judokas… Feuilleton à suivre prochainement !

Crédits photos : L’Equipe, la Croix, le Parisien et insep.fr

 

Les Reporters Incrédules – 17 Octobre

 

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